We are reprinting below, in English and the original French, a press release issued by BDS activists in Brussels who disrupted a performance of the Philadelphia Orchestra on Thursday, 24 May. 

The disruption comes amid an ongoing and active campaign by Philly Don’t Orchestrate Apartheid, which has organized open letters, actions and a series of protests demanding the orchestra respect the global Palestinian BDS picket line and cancel their performance in Israel:

Brussels – On Thursday, 24 May, BDS (Boycott, Divestment and Sanctions) activists interrupted a concert of the Philadelphia Orchestra, shouting “Boycott Israel! Free Palestine!” while waving a banner with a message to the musicians: “You are complicit in crimes!” Before the concert, 1,000 mock programs denouncing the orchestra’s support for the racist and criminal policies of the Israeli state were distributed to concertgoers and passersby.

Through their tour, heading from the United States to Europe and then to a place that commemorates seven decades of ethnic cleansing, apartheid and hate – that is to say, in Israel – the Philadelphia Orchestra is a direct and active accomplice to the racist, criminal policies of the Israeli state. Indeed, this tour/mission was shamefully planned in coordination with the Israeli government, and their itinerary is dotted with military events. Once arrived at their destination, not only will the orchestra appear three times in the official program of celebration of the 70th anniversary of the Israeli state – and therefore participate in the laundering of Israeli crimes – but they will also meet directly with Israeli soldiers to promote music within the occupation army.

Before beginning their journey from Philadelphia, the musicians ignored calls to disengage from their mission in Israel that came from over a dozen social justice organizations and over 100 musicians, writers, academics and other international figures. This is why a group of individuals decided to continue their campaign in Brussels by intervening in the orchestra’s inaugural concert in Brussels at Bozar.

By ignoring the call of Palestinian civil society that, based on international law and the Universal Declaration of Human Rights, has been urging boycott, divestment and sanctions (BDS) initiatives since 2005 against the Israeli state, the Philadelphia Orchestra is vouching for the politics of a criminal state.

The BDS movement has three goals: (1) the end of colonization in the West Bank and Gaza, (2) an end to the poicies of racial discrimination and systematic oppression of the Palestinian people – both of which are at the heart of the legal devinition of the crime of apartheid – and (3) respect for the rights of Palestinian refugees as guaranteed by the United Nations, including the right to return.

“It is in the name of freedom, peace, equality and justice that we support the international BDS call! We are outraged at the actions of this musical institution,” said an activist an hour after the action at the Bozar.

See the mock program:

COMMUNIQUE DE PRESSE :
15 MINUTES D’INTERRUPTION AU BOZAR, 70 ANS DE COLONISATION EN PALESTINE

Bruxelles – Ce jeudi 24 mai, des activistes BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) ont interrompu un concert de l’orchestre de Philadelphie en criant « Boycott Israël, Free Palestine » tout en brandissant une banderole avec un message adressé aux musiciens « You are complicit in crimes » (« Vous êtes complices de crimes »). Qui plus est, avant le concert, un millier de « faux » programmes dénonçant le soutien de l’orchestre à la politique raciste et criminelle de l’Etat d’Israël ont été distribués.

A travers leur tournée-mission depuis les Etats-Unis, en l’Europe et vers un endroit qui commémore sept décennies d’épuration ethnique, d’apartheid et de haine – c’est-à-dire en Israël – l’orchestre de Philadelphie se rend directement complice et acteur de la politique raciste et criminelle de l’Etat israélien. En effet, cette tournée-mission a honteusement été planifiée en coordination avec le gouvernement israélien, et leur itinéraire est parsemé d’investissements militaires. Arrivé à destination, non seulement l’orchestre s’affichera à trois fois dans le programme officiel de célébration des 70 ans de l’Etat d’Israël – et donc participera au blanchiment des nombreux crimes israéliens – ; mais il ira aussi à la rencontre de soldats israéliens pour promouvoir la musique au sein de cette armée.

Avant d’entamer leur voyage, depuis Philadelphie, les musiciens ont ignoré les appels à se désengager de leur mission assassine en Israël de la part d’une douzaine d’organisations de justice sociale associées à plus d’une centaine de musiciens, écrivains, universitaires et autres personnalités internationales. C’est pourquoi un groupe d’individus ont décidé de poursuivre cette campagne à Bruxelles et d’intervenir lors de leur concert inaugural à Bruxelles (Bozar).

En ignorant la voix de la société civile palestinienne qui – en vertu du Droit International et de la Déclaration Universelle des Droits Humains – appelle pacifiquement depuis 2005 à des initiatives de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) à l’égard de l’Etat d’Israël, l’orchestre de Philadelphie se porte garant de la politique d’un Etat criminel.

Le mouvement BDS vise trois objectifs : (1) la fin de la colonisation en Cisjordanie, (2) un terme aux politiques de discrimination raciale et d’oppression systématique du peuple palestinien – ces deux pratiques étant au coeur-même de la définition juridique du crime d’apartheid – ; et (3) le respect des droits des réfugiés palestiniens tels que garantis par l’ONU, dont le droit au retour.

« C’est au nom de la liberté, de la paix, de l’égalité et de la justice que nous soutenons l’appel international BDS et que nous nous indignons de la venue de cette institution musicale ! », commente une activiste une heure après sa sortie du Bozar.