The vote was as follows: For: 89 – against: 5 – abs: 5
Below is a horrible Google translation, followed by the French original, while we wait for an official English version.
http://www.fsu.fr/spip.php?article1426
CDFN 20 and 21 January 2009
Palestine
For over three weeks, Israel has taken the decision to bomb Gaza and to initiate a ground attack against a population already deprived of their fundamental rights. Today Gaza is devastated and the humanitarian situation is appalling. This attack displayed the Israeli response to rocket attacks on civilians in southern Israel has appeared to the world, despite attempts to ban media access to the territories shelled, very far from a simple defensive attitude.
The military occupation, cause of this conflict is hidden, and the evacuation of eight thousand settlers from Gaza in August 2005, has obviously not put an end to Israel’s control of this territory close to a million and a half inhabitants, which all economic and commercial market is not, nor has it ended, on the contrary, the colonization of the West Bank.
The silence of the international community and known major Western capitals, in the face of repeated violations of international law by the State of Israel is shocking. The UN Special Rapporteur for human rights in the occupied territories has denounced the “cowardly war crimes” committed by Israel in the Gaza Strip.
After the cease-fire unilaterally and fragile, the siege continues, the occupation and colonization continued. Israeli forces must withdraw from Gaza and the occupied territories. A protection force must be able to come immediately to protect civilians, with the delivery without delay of medical teams, medicines and medical equipment. The EU should assist in the reconstruction of Gaza. Those responsible for war crimes must be prosecuted and tried.
To sustain peace, it must finish with false balances, and the ways to end this conflict exist: first we need to resolve this conflict in the background, ie by decolonization territories, the lifting of the blockade of Gaza and the establishment of a Palestinian state.
The European Union, the United States must break with their policy that encourages the State of Israel to violate international law. The EU can impose on Israel, including sanctions necessary respect for UN resolutions to establish a just and lasting peace between Palestinians and Israelis. It is also the meaning of calling the “Palestinian civil society for boycott, sanctions and withdrawal of investments against Israel until that state apply international law and universal principles of human rights . FSU support initiatives along these lines.
At European level, we must denounce agreements réhaussement from which to benefit Israel, and demand the suspension of the EU-Israel as human rights and international law are respected.
At the international level, serious negotiations turned resolutely towards the creation of a Palestinian state must be launched without delay.
FSU only for respect for international law and UN resolutions for the creation of a Palestinian state, ensuring the coexistence of two states with secure and recognized borders can solve these deadly conflicts.
In France, the sensitivity to this tragic news is real and many events have demonstrated the solidarity between citizens and the people of Gaza. But isolated acts, unacceptable risk to demonstrate identity tensions.
The FSU is concerned about anything that would transform the political and territorial conflict into a “clash of civilizations”, in connection with religious or “ethnic”. It condemns any expression and any anti-Semitic attitudes, racist or xenophobic. And as such, the FSU is a signatory to the appeal launched by the LDH and the League of Education.
Only respect for human rights, international law and the right of all peoples to self-determination and to live in peace within secure and recognized borders will provide viable and sustainable solutions to a conflict that has scarred the world for over sixty years.
For: 89 – against: 5 – abs: 5 – rdv: 5
CDFN des 20 et 21 janvier 2009
Palestine
Pendant plus de trois semaines, Israí«l a pris la décision de bombarder Gaza et d”engager une attaque terrestre contre une population déjí privée de ses droits fondamentaux. Aujourd”hui Gaza est dévastée et la situation humanitaire y est effroyable. Cette attaque israélienne affichée comme la réponse aux tirs de roquettes sur les populations civiles du sud d”Israí«l est apparu aux yeux du monde, malgré les tentatives d”interdire í la presse l”accí¨s aux territoires pilonnés, comme trí¨s loin d”une simple attitude défensive.
L”occupation militaire, cause de ce conflit, est occultée ; l”évacuation des huit mille colons de Gaza, en aoí»t 2005, n”a évidemment pas mis fin í la mainmise d”Israí«l sur cet étroit territoire d”un million et demi d”habitants, auquel tout débouché économique et commercial est refusé, pas plus qu”elle n”a mis fin, au contraire, í la colonisation de la Cisjordanie.
Le silence de la communauté internationale et notoirement des grandes capitales occidentales, face aux violations répétés du droit international par l”Etat d”Israí«l est choquant. Le rapporteur spécial de l”ONU pour les droits de l”homme dans les territoires occupés a pourtant dénoncé les « lí¢ches crimes de guerre » commis par Israí«l dans la bande de Gaza.
Aprí¨s le cessez-le-feu unilatéral et fragile, le sií¨ge continue, l”occupation et la colonisation se poursuivent. Les forces armées israéliennes doivent se retirer de Gaza et de tous les territoires occupés. Une force de protection doit pouvoir venir immédiatement protéger les populations civiles, avec l”acheminement sans délais d”équipes médicales, de médicaments et d”équipements médicaux. L”UE doit apporter une aide í la reconstruction de Gaza. Les responsables de crimes de guerre doivent íªtre poursuivis et jugés.
Pour faire vivre la paix, il faut en terminer avec les faux équilibres ; les moyens de mettre un terme í ce conflit existent : il s”agit d”abord de régler ce conflit au fond, c”est-í -dire par la décolonisation des territoires, la levée du blocus de Gaza, et l”établissement d”un í‰tat palestinien.
L”Union européenne, les Etats-Unis doivent rompre avec leur politique qui encourage de fait l”Etat d”Israí«l í bafouer le droit international. L”UE peut imposer í Israí«l, y compris par les sanctions nécessaires le respect des résolutions des Nations Unies pour l”établissement d”une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. C”est aussi le sens de l”appel de la “La société civile palestinienne au boycott, aux sanctions et aux retraits des investissements contre Israí«l jusqu”í ce que cet Etat applique le Droit international et les Principes universels des Droits de l”homme.” La FSU soutiendra les initiatives qui iront dans ce sens.
Au niveau européen, il faut dénoncer les accords de réhaussement dont vient de bénéficier Israí«l, et exiger la suspension de l”accord UE-Israí«l tant que les droits humains et le droit international ne seront pas respectés.
Au niveau international, des négociations sérieuses résolument tournées vers la création d”un Etat palestinien doivent íªtre lancées sans délai.
Pour la FSU seul le respect du droit international et des résolutions de l”ONU en faveur de la création d”un Etat palestinien, assurant la coexistence de deux Etats aux frontií¨res sí»res et reconnues peut permettre la résolution de ces conflits meurtriers.
En France, la sensibilité í cette actualité tragique est réelle et de nombreuses manifestations ont montré la solidarité des citoyens avec la population de Gaza. Cependant des actes isolés, inacceptables, témoignent de risque de crispations identitaires.
La FSU s”inquií¨te de tout ce qui viserait í transformer ce conflit territorial et politique en un « conflit de civilisation », en lien avec des questions religieuses ou « ethniques ». Il condamne toute expression et toute attitude antisémites, racistes ou xénophobes. Et í ce titre, la FSU est signataire de l”appel lancé í l”initiative de la LDH et de la Ligue de l”Enseignement.
Seul le respect des droits de l”Homme, du droit international et du droit de tous les peuples í disposer d”eux-míªmes et í vivre en paix dans des frontií¨res sí»res et reconnues offrira les solutions viables et durables í un conflit qui ensanglante le monde depuis plus de soixante ans.
Pour : 89 – contre : 5 – abs : 5 – rdv : 5
